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La filière forêt-bois, génératrice d’emploi d’avenir, offre des professions de passion, modernes et attractives Techniques constructives

La filière forêt-bois, génératrice d’emploi d’avenir, offre des professions de passion, modernes et attractives

Mis à jour le 1 févr. 2024 à 09:55:26

À l'heure de la décarbonation de l'économie, la filière forêt-bois représente plus qua jamais un secteur d'avenir qui offre de nombreuses possibilités de métiers qua nous vous proposons de découvrir.

Grâce à une formation adaptée aux envies de chacun, la filière forêt-bois, génératrice d'emplois d’avenir, propose des professions de passion, modernes et attractives. La filière génère des métiers avec des débouchés nombreux : on a besoin des métiers du bois pour répondre aux enjeux actuels de décarbonation de l’économie et lutte contre le changement climatique. Découvrez des professions insoupçonnées, dont les caractéristiques peuvent répondre à vos attentes.

Une diversité de professions de passion, modernes et attractives

De l’amont à l’aval de la filière, on trouve des métiers avec des débouchés. Vu la pertinence des métiers du bois pour répondre aux enjeux actuels, explorons plus en détail ce que propose la filière forêt-bois, génératrice d'emplois d’avenir.

Le volet forestier et la gestion de cet espace nécessitent de nombreux emplois et des compétences complémentaires. De la graine à la récolte de bois, il est nécessaire de faire intervenir différents acteurs, qui trouvent respectivement leur place dans cet environnement. À titre d’exemple, on peut citer :

  • le pépiniériste : il cultive les graines et les plants qui feront les arbres de demain, dans les forêts régénérées artificiellement (plantation) ;
  • le gestionnaire forestier : également appelé sylviculteur, il fait régner l’équilibre d’une forêt, au nom d’un propriétaire, public ou privé. C’est lui qui définit les grandes orientations et perspectives de la forêt, en respectant aussi bien ses fonctions économiques (ex. : récolte de bois), environnementales et parfois même d’accueil du public. Parmi cette catégorie, on trouve encore les experts forestiers ;
  • l’entrepreneur de travaux forestiers (ETF) : il réalise les opérations d’entretien et de récolte dans la forêt. Qu’il s’agisse d’élagage pendant la croissance des arbres, ou de bûcheronnage pour leur récolte, il suit les directives du gestionnaire. Il peut aussi être responsable du débardage, c’est-à-dire de la sortie des troncs d’arbre (appelés grumes) de la forêt, une fois coupés ;
  • l’exploitant forestier : il est le marchand de bois, celui qui tire une valeur financière de ce qui est récolté, au nom du propriétaire, pour le revendre à un utilisateur ;
  • le transporteur grumier : une fois les bois déposés en bordure de forêt, le transporteur charge les grumes sur sa remorque, pour les apporter dans les unités de transformation comme les scieries.

Après cette phase de croissance des arbres en forêt, vient alors la transformation du bois d’œuvre par les entreprises, afin de générer différents usages possibles. Plusieurs phases de transformation sont à distinguer. S’agissant de la 1re transformation, on peut évoquer :

  • le scieur : c’est le métier qui consiste à transformer les grumes en planches. Parmi les scieries, de nombreux postes sont disponibles (ex. : scieur de tête, affûteur, etc.). Certaines scieries sont aussi spécialisées, que ce soit dans la transformation de bois feuillus/bois résineux, ou encore dans des usages comme l’emballage (ex. : palettes).

Schéma de la filière forêt-bois (source : France Bois Forêt)

Une fois les planches sorties de scierie arrive la 2e transformation avec notamment :

  • le charpentier : il taille les éléments de charpente, qui viendront assurer la stabilité d’un bâtiment et sa couverture, une fois assemblés ;
  • le constructeur bois : il propose de construire des ouvrages en bois (ex. : maisons, gymnases, etc.) grâce à sa maîtrise des techniques constructives performantes et éprouvées ;
  • le menuisier : il fabrique et pose les menuiseries d’un bâtiment (ex. : portes, fenêtres), qui peuvent aussi contribuer à l’étanchéité et aux performances techniques de l’ouvrage ;
  • l’ébéniste : il est chargé de l’ameublement, en utilisant des bois massifs pour proposer des meubles à l’esthétique recherchée ;
  • l’agenceur : il s’occupe de l’agencement intérieur des bâtiments, notamment pour les magasins, mais aussi pour les maisons. Il prend par exemple soin de connaître les attentes des usagers pour trouver les solutions adéquates, tant en matière de mobilier, de rangement que de décoration, pour obtenir des espaces de vie le plus agréable possible.

Hormis ces usages en bois d’œuvre, des bois de moindre qualité peuvent trouver un débouché dès la sortie de forêt. C’est le cas du bois d’industrie, qui permet de produire à la fois de la pâte à papier, mais aussi des panneaux de bois, de natures diverses (ex. : panneaux de particules, panneaux MDF, panneau OSB, etc.). Ces entreprises existent en outre au niveau national, et sont, là encore, génératrices de nombreux emplois, comme :

  • Responsable de production : il suit la production industrielle et l’ajuste pour rester en conformité avec les objectifs attendus. Cela inclut aussi de chercher à optimiser les process pour une meilleure productivité ;
  • Responsable Recherche et Développement : cette personne est particulièrement importante dans le domaine industriel, pour améliorer les produits (qualité, performances, matières premières, etc.) ainsi que les process de production. Dans l’industrie du panneau, on peut par exemple chercher à réduire la quantité de colle, ou trouver de nouvelles formulations chimiques, etc.

Enfin, les bois peuvent également servir à des fins énergétiques, pour chauffer les bâtiments ou l’eau qui y est utilisée. Sous forme de bûches, de plaquettes ou de granulés, de nombreux professionnels produisent ces combustibles et les appareils qui les utilisent, pour assurer un confort maximal aux usagers. On pense notamment au :

  • Producteur de bois de chauffage : à partir de grumes, le producteur va scier des tronçons à la bonne longueur, avant de les fendre pour obtenir des bûches. Il se charge ensuite du stockage et de l’acheminement chez les clients. Il peut aussi livrer d’autres types de combustibles (plaquettes ou granulés) ;
  • Ramoneur : il est en charge de l’entretien des appareils de chauffage au bois. Le ramonage est obligatoire 2 fois par an, dont une fois durant la saison de chauffe ;
  • Installateur d’appareils de chauffage : responsable de l’installation du matériel, pour que les performances soient optimales et que le chauffage soit donc à un rendement qui permette de tirer la quintessence du combustible.

Notons que, pour le bois d’industrie et le bois énergie, leur approvisionnement vient non seulement des forêts, mais aussi directement des entreprises de transformation. Ces débouchés sont en effet une manière évidente de valoriser des co-produits du bois (ex. : sciure, plaquettes, etc.), ce qui confirme que, dans le bois, tout se transforme sans générer de déchets.

Enfin, les produits bois peuvent encore passer dans les mains d’un négociant, qui fera notamment l’intermédiaire entre un producteur et un client final.