Zoom sur le bois dans les Jeux de Paris
MIX CHARPENTE DE MONTAGNE

MIX CHARPENTE DE MONTAGNE

il y a 2 ans

Bonjour
Gros casse-tête !!! pour les PROS
Déjà un gros   de me lire

Passons aux choses sérieuses !



Selon vous, quel type de charpente pour une maison  6m x 10m, à 1200m d'altitude ( donc neige):
RAPPEL CHARGES CLIMATIQUES
surface toiture 2 pentes de 80m² à 37°
Soit S=11 tonnes et W=4 tonnes

TYPE DE CHARPENTE
Tout en chevrons-porteur sans panne ni entrait ?
Tout en chevrons avec entraits retroussés ?
Tout en pannes tradi?
Voire un mix ?

PARTIE COMBLE:
Vous voyez sur la partie comble habitable, les murs ossature bois seront haut de 1m20, avec les montants alignés sur les solives: je pense aucun risque d'écartement des murs si chevrons-porteurs (5cm x 220) avec feuillard avec entrait et entretoises. 

Présence d'un mur de refend centrale à l'étage - voire le plan du Rdc 

PARTIE HAUT PLAFOND
Sur la partie aérienne/haut plafond, la méthode chevron porteur me parait trop légere, risquée. en effet, les murs seront haut de 4m= risque d'écartement

ET ....MON IDEE: 
(je suis plutôt un monsieur "j'ai peur que tout s'écroule"
Donc:
Tout en chevrons porteurs (5cm x 220) avec feuillard avec entrait assez haut pour trianguler, installation sur tout le long des 10m de 1 pannes intermédiaires et faitiere 14x220 ( pour les pannes 2 bastaings doublés moisés vissés  de 7,5 , alignées sur poutres porteuses jusqu'au sol

MERCI MERCI POUR VOS IDEES, ETC...




 






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1. MIX CHARPENTE DE MONTAGNE il y a 2 ans

Lieu précis de situation de cette construction ?

2. MIX CHARPENTE DE MONTAGNE il y a 2 ans

guillestre

3. MIX CHARPENTE DE MONTAGNE il y a 2 ans

La commune de Guillestre est située en zone de sismicité 4 moyenne. Je vous recommande de contacter un BE structure pour vérifier les ancrages et les assemblages de votre construction et en particulier les assemblages des fermes s'ils sont réalisé comme la plan que vous avez joint qui me semble "litigieux" ainsi que la conception de la couverture.

En outre, je rappelle que les calculs doivent être réalisés selon l'EC8 et les règles parasismiques. Je rappelle également que ces règles ne sont pas dans le domaine normatif mais dans le domaine  réglementaire, donc de la Loi et donc d'application OBLIGATOIRE.

http://www.hautes-alpes.gouv.fr/IMG/pdf/TIM-RISQUE-SISMIQUE-05_cle7d111d.pdf 

4. MIX CHARPENTE DE MONTAGNE il y a 2 ans

Merci pour votre lecture et vos écrits.

Oui effectivement sur le plan, les détails de fixation ne sont pas corrects. J'ai fais un schema sketchup d'intention.

Pour rassurer, je comptais évidemment faire depuis les pieux métalliques ( fondation ) jusqu'aux lisses de chainage/ pannes sablières , des longues tiges filetées boulonnées pour faire liaison entre la fondation/murs/charpente, mais aussi des feuillards métalliques et des écharpes pour trianguler la charpente et aussi prendre en sandwich par des tiges filetées les caissons ossature bois du R0 et  les caissons de l'étage.


Pour finir, j'ai des murs de refend au R0 qui permettent d'accroitre la stabilité.


Cette partie sera in fine visé par un BE que je connais.


Pour le reste, je voulais avoir un avis sur le type de charpente: tout chevrons porteurs, tout en pannes, un mix, ou pannes pour la partie aérienne.

5. MIX CHARPENTE DE MONTAGNE il y a 2 ans

Non, les chevrons porteurs ne seront pas adaptés dans ce cas, la traction sur la faîtière sera trop importante, sachant que le chevron doit pouvoir coulisser sur la sablière. Charpente tradi. et pannes déversées.

Je vous livre un texte que j'ai écris sur le sujet suite justement à des "oublis de fondamentaux" de la part d'entreprise et de BE.

Présentation

L'augmentation des performances thermiques et par conséquent des épaisseurs d'isolants, conduit à l'évolution des charpentes vers une solution qui consiste à poser des chevrons autoporteurs ou faux-arbas, du faîtage à la sablière.

Si cette technique est bien connue, sa mise en œuvre est délicate et lorsqu'elle est mal maîtrisée, peut générer des désordres.

Les différents cas

Les croquis ci-contre, font penser à un fonctionnement en arc "Delta", pour lequel il n'y aurait pas besoin de panne faîtière. Mais pour autant, faudrait-il que les murs soient en mesure de reprendre les poussées horizontales sans déformation notoire.

A défaut, il faut donc autoriser le glissement des faux arbas au niveau de la sablière, qu'il soit horizontal ou parallèle à la pente.

Mais ce n'est pas si simple, dans la mesure où il convient aussi de prévoir des dispositifs qui s'opposent au soulèvement.

Concernant les faux arbas ou chevrons, ils se calculent de la même façon et donnent les mêmes résultats quel que soit le mode de pose.

Cas 1

Les chevrons reposent sur la faîtière et glissent librement sur une sablière délardée à la pente.

Un feuillard ou des suspentes torsadées, fixées sur la sablière, contiennent le soulèvement.

C'est à priori la solution qui semble la plus facile, mais c'est pourtant celle qui crée le plus de désordres.

En effet, si la faîtière reprend effectivement les charges des deux demi-rampants, elle doit également reprendre les deux composantes parallèles aux rampants qui ne sont pas reprises par des appuis en sablière.

Les deux composantes se combinent en faîtage sous forme d'une charge verticale qui vient s'ajouter à celle des deux demi-chevrons.

Si "P" est la charge totale d'un arba et "alpha" l'angle du rampant en degrés, la charge supplémentaire se calcule comme suit : 2 x P/2 x SIN² alpha.

Pour le calcul, il faut passer des degrés aux radians pour l'angle par la formule : alpha x (PI()/180).

Dans le cas particulier d'une pente à 100% soit 45°, la majoration de charge pour la faîtière est de 50% de P, en d'autres termes, la charge de la faîtière est doublée.

Cette disposition particulière échappe souvent, y compris à des BE.

En outre, il faut reprendre ces efforts de traction en faîtage, ce qui conduit à préférer la pose sur faitière qui est plus facile à maîtriser en reliant les deux faux arbas par un gousset et contreplaqué CTBX ou une plaque métallique de liaison.

Cas 2 et 3

Les cas 2 et 3 sont comparables dans la mesure où les chevrons glissent horizontalement sur la sablière.

Le cas 2 peut être employé pour des petites portées d'arbas (3m – 3m50) ou des arbas peu chargés (toitures métalliques) car la reprise des tractions en tête sont toujours délicates par des ferrures en extrémités de bois.

Le cas 3 est sans doute le plus raisonnable, avec des faux arbas posés sur la faitière et une liaison directe par gousset CTBX ou plaque de liaison métallique.

Pour les très gros ouvrages, le glissement est assuré par des appuis à rouleaux ou des plaques de Téflon. Dans les cas de petits ouvrages comme la maison individuelle, le glissement peut être assuré par une simple feuille de Polyéthylène pliée en deux et interposée entre la sablière et le pied des chevrons.

Comme pour l'appui glissant d'une fermette, une équerre E5-1.5 est disposée de chaque côté du chevron et son aile verticale est clouée par 7 pointes CNA 4.0 x 35 ou 50.

L'aile horizontale est maintenue par un tirefond ou une vis ASSY III KOMBI 10 x 60.

Le tirefond ou la vis ne sont pas serrés pour permettre le glissement.

Autre cas

Pour les petits ouvrages, il reste possible de fixer les arbas en tête sur la faîtière ou sur ses flancs et en pieds sur la sablière, dans la mesure où la déformation de la faîtière est limitée à quelques millimètres sans dépasser le centimètre.

Dans ce cas, la poussée sur les murs sera faible et pourra être reprise par la rigidité de la sablière ou du chaînage.



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