Plancher bas bois
Bonjour à tous,
J’ai un projet pour lequel d’autres avis éclairés m’aideraient:
Je souhaite réaliser une petite extension bois pour faire un bureau. Il s’agirait d’une pièce d’environ 3,5 x 4 posée sur une vieille « dalle » béton existante qui sert de terrasse aujourd’hui, qui n’est pas isolée et dont l’épaisseur semble faible, probablement quelques centimètres et sans armatures, mais elle est stable. En fait, le terme le plus approprié serait peut-être « béton de propreté ». Une solution serait de démolir, décaisser et refaire une vraie dalle isolée, ferraillée, etc… mais autant en terme de coût, de temps, et de déchet je n’aime pas cette solution.
La structure est légère (il n’y a pas d’étage), et les efforts sont répartis et ne posent pas de problème à mon avis.
Enfin, deux contraintes se rajoutent:
- le revêtement de sol doit se trouver à 17cm du nu de la « dalle » pour être de niveau avec la maison existante (l’épaisseur d’isolant sera donc limitée)
- nous souhaitons du parquet massif
Après des recherches j’en suis venu à 3 solutions:
Solution 1: Solives reposant directement sur la dalle
Un film d’étanchéité est posé sur la dalle, une feuille de liège pour éviter d’abîmer le film d’étanchéité, puis directement sur le liège les solives. Entre les solives (avec un espacement selon la fiche technique de l’OSB) prennent place un isolant laine de verre puis dessus un pare-vapeur (un vrai, avec un Sd de 90m), un OSB 22mm, puis le parquet cloué sur l’OSB.
Les murs quand à eux reposent sur l’OSB.
C’est ma solution préférée. J’aime l’idée que les murs reposent sur le plancher bois, car ils restent ainsi parfaitement solidaires. Ce serait pas forcément le cas si ils reposaient sur la « dalle »
Ici se pose essentiellement la question du transfert d’humidité dans le sol, est-ce que cette solution fonctionnerait? N’y-a-t-il pas de risque que l’humidité reste bloquée dans le plancher?
Solution 2:
C’est à peu près la même situation que la 1, mais l’ensemble est posé sur de petites cales (par exemple 20mm) avec l’avantage que le dessous du plancher est aéré (donc plus de problème de transfert d’humidité), mais avec les inconvénients de limiter l’épaisseur d’isolant, puisqu’on perd l’épaisseur des cales et de l’OSB du dessous. De plus, les cales sont des appuis ponctuels et je ne sais pas dans quelle mesure cette « dalle » est capable de les supporter sans fissurer.
Pensez-vous qu’il est plus sûr d’aérer le plancher? Bon c’est un détail à ce point là dans la conception, mais il va sans dire que cette lame d’air sera protégée par un grillage pour éviter que les rongeurs aillent s’y balader.
Solution 3:
Ici, les murs reposent directement sur la « dalle », et le plancher est réalisé en chape sèche, reposant sur la « dalle ».
D’une part, je ne suis pas sûr que cela résoudrais le risque d’humidité dans le plancher. Mais en plus, les murs reposent directement sur la dalle, les charges sont donc plus concentrées sur cette dalle. En plus, ils ne sont plus solidaires du plancher.
Enfin, je n’ai pas trouvé de procédé de chape sèche compatible avec du parquet massif. Peut-être que cela existe, mais cela se ferait probablement sur lambourde, donc encore une fois avec une perte d’épaisseur pour l’isolant.
Je remercie d’avance d’éventuels contributeurs :)
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