Demande avis sur contreventement

Plusieurs choses :

1) Pour vous répondre objectivement il faudrait donner le lieu d'implantation de cette construction.

2) En tant qu'auto-constructeur, vous ne bénéficierez d'aucune assurance, mais par contre vous serez tenu de respecter tout ce qui est réglementaire donc sous couvert de la loi, réglementation thermique, traitement des bois et panneaux dérivés du bois utilisés en structure, normes sismiques si nécessaire et réglementation thermique.

3) Vous ne répondrez pas à cette dernière avec une ossature de 145.

4) Quelle est votre motivation pour un contreventement intérieur ?

Re bonjour,

Plusieurs choses :

1) Pour vous répondre objectivement il faudrait donner le lieu d'implantation de cette construction.

La construction se situe en Ariège à 800 m d'altitude.

2) En tant qu'auto-constructeur, vous ne bénéficierez d'aucune assurance, mais par contre vous serez tenu de respecter tout ce qui est réglementaire donc sous couvert de la loi, réglementation thermique, traitement des bois et panneaux dérivés du bois utilisés en structure, normes sismiques si nécessaire et réglementation thermique.

J'ai été auto-constructeur de mon habitation principal (brique) et je suis dessinateur projeteur,j'ai l'habitude d'effectuer des recherches et quand je doute je demande.Mais je pars sur une base d'une étude que j'avais fait faire par une BE spécialisé bois sauf qu'au départ nous étions parti sur un contreventement par feuillard qui ne me convient plus.Actuellement j'ai réalisé l'ossature du RDC et je vais commencer le solivage.Me faut voir comment poser des photos pour vous donner un aperçu.

3) Vous ne répondrez pas à cette dernière avec une ossature de 145.

Vis à vis de la réglementation thermique ?

4) Quelle est votre motivation pour un contreventement intérieur ?

Le protéger d'une de la neige en partie basse entre autres.

J'espère avoir répondu à vos interrogations.

Frédéric

La construction se situe en Ariège à 800 m d'altitude  Il y a trois zones sismique en Ariège et deux zone de neige, il convient donc de donner le lieu précis de l'implantation. De plus, vous êtes en zone termitée.

quand je doute je demande Mais vous pouvez très bien ne pas douter comme malheureusement beaucoup de professionnels aguerris et vous planter. La construction bois est beaucoup plus technique que la construction brique ou béton, surtout en zone sismique.

Vous dites avoir réalisé l'ossature du RCH, soit, mais en zone sismique, comment ont été calculées les fondations ? Comment a été calculé le contreventement dans la mesure où il y a un étage et que les efforts horizontaux se cumulent ?

La réponse est "OUI" pour la réglementation thermique.

Le protéger d'une de la neige en partie basse entre autres. Comment cela, "le protéger de la neige", mais le contreventement ne doit en aucun cas être exposé aux intempéries. Par contre, l'isolant ne sera protégé que par le pare-pluie ? qui de plus devra contenir la poussée de l'isolant qui va le déformer (ventre) donc lui donner de la place pour lui permettre de se tasser et dans le même temps, cette déformation va combler le vide de ventilation derrière le bardage.

Pardonnez-moi, ce ne sont pas des scénarios catastrophe, mais du vécu bien réel.

Si vous ne souhaitez pas donner ces précision sur le net, vous pouvez passer par ma boite mail sur mon blog.

Actuellement il n'y a aucun arrêté pour notre commune concernant les termites.
Quand à la zone sismique( type II  modérée) et enneigement elle a était pris en compte par la prestation(étude) que j'ai acheté mais avec un contreventement par feuillard et du coup l'isolant était encore plus à même de 'pousser' sur le pare-pluie et pare vapeur !
Quand au fondation, je ne crains rien car mon projet initial était en parpaing donc beaucoup beaucoup plus lourd et je peux vous garantir que le conducteur de la pompe à béton était surpris par la qualité de la mise en œuvre de mon ferraillage !
Pour revenir au contreventement extérieur, il y a toujours un risque lors de fortes chutes de neiges que le bas du contreventement se face 'lécher par dessous' par celle-ci lors de forte accumulations (plus de ventilation entre aquapanel et pare pluie durant cette période).

Soit la zone sismique est II et donc faible soit elle est modérée et donc III avec obligation de calculs aux Eurocodes en respectant l'Eurocode 8 et les règles PS MI. Dans les deux cas, il y a des dispositions à prendre pour les ancrages.

Plus personne ne contrevente par feuillards pour multiples raisons.

Pour les termites, les arrêtés ne sont pas communaux, mais préfectoraux.

Pour le reste, je n'ai pas assez d'éléments pour calculer les contreventements et leurs plans de clouage.

Zone 3 donc modérée assujetti à la règle PS-MI et non à la norme eurocode 8.

Puis-je avoir votre retour sur le contreventement par feuillard?

Je peux vous donner l'étude acheté.

Comme toute "règle de moyen" les règles simplifiées PS MI ne sont applicable que dans des cas très précis de géométrie générale de disposition d'ouvertures, de plancher intermédiaire et en font des règles qui ne sont utilisables que dans des cas limités. Cela est volontaire, dans la mesure où c'est l'Eurocode 8 qui depuis les décrets d'application 2010-1254, 2012-1255 et l'arrêté du 22 -10-2010 est la règle de construction parasismique de référence qui, du coup, lorsque la construction ne rentre pas dans la règle de moyen PS MI, oblige les BE à calculer la stabilité des structures à l'EC8. Bien sur, ceci est tellement contraignant que beaucoup préfèrent penser que leur construction entre dans les règles en faisant l'autruche. C'est vrai que faut-il encore connaitre les critères qui définissent la possibilité d'utiliser les PS MI ………………

Les feuillards ne sont plus guère utilisés qu'en contreventement de charpente dans certains cas, parce qu'ils sont plus facile à tendre régulièrement que sur des éléments verticaux, qui plus est avec des points d'attache le plus souvent au raz du sol.

Par contre ils sont couramment utilisés comme anti-soulèvement des chevrons en sablière, et en présence de pannes d'aplomb, mais là encore, lorsque le charpentier sait que dans ce cas il ne faut pas les fixer en pied. Bref ! si j'en avais le temps, c'est-à-dire s'il y avait moins de conneries sur les chantiers, je pourrait vous en écrire des pages sur ce qui est cru comme étant bien fait mais ne l'est pas.

Non, merci pour l'étude, j'en ai assez comme cela. Et je viens de voir une photo avec des poteaux d'angles qui font toute la hauteur ………….. Comment chaque niveau pourra être indépendant dans ce cas ?

C'est une structure poteau-poutre donc chacun d'un sera relié par du lamellé collé, là ou reposera la lisse basse de l'étage . Bien qu'ayant payé 1500 euros d'études, je reprends celle-ci afin de l'affiner. Pour exemple, quand je me suis occupé de la fixation de la lisse basse au sol afin d'optimiser l'ancrage par goujons à expansion qui appliquent des contraintes supplémentaires par rapport à un ancrage chimique, j'ai eu l'impression d’être le premier à poser des questions à ce sujet, que ce soit chez SPIT, FISCHER et autres !!!
Alors OUI j'essais de faire mieux que ce qui était prévu, OUI je contrôle la flèche de mon solivage, et parfois j'augmente les sections afin d’être encore plus tranquille MAIS je m'appuie aussi sur l'étude payé !
Je ferai donc ceinture bretelle car n'ayant pas eu de réponse sur le double contreventement OSB, j'appliquerai les feuillards à l’extérieur et l'OSB à l’intérieur couturé tout les 100 mm ou même 50 si il le faut !

Toutefois, je reste à l’écoute de solutions à partir de l'existant.

Bien sur que ce serait bon de poser un OSB en extérieur, cela renforcerait le contreventement, ferait un écran supplémentaire, mais à condition qu'il soit en 13mm et non en 12 pour répondre au sismique (voir Krono le seul à le faire) pour le clouage je ne peux toujours pas dire puisqu'il se calcule mais en tout cas pas 50mm, là aussi voir EC5 en fonction des efforts un peu particulier dus aux poteaux d'angles, (moi je botte en touche). Pour les ancrages, il faut aussi les calculer, surtout pour les angle et les pieds de poteaux aux ouvertures, mais pour cela il faut connaitre la géométrie de la construction, son exposition et l'orographie du terrain plus les subtilités du sismique (je botte aussi en touche).Il faudra aussi veiller à parfaire le plancher intermédiaire sans ouverture à part la trémie d'escalier, parce qu'il devra plus que jamais jouer le rôle de diaphragme, donc avec une pose parfaite des dalles da plancher pour transmettre les efforts horizontaux aux murs extérieurs. Bien sur petites rives portées et fixées aux solivage, assemblages collés et fixation conventionnelle par vis. Voir également si nécessité de contreventer la charpente qui ferait en même temps un écran rigide. Bref ! je ne sais pas qui vous a fait l'étude, mais il faut qu'il soit "musclé" !

Merci pour ces informations, je vais regarder du coté de kronoply, donc pas de soucis d'emprisonnement d'humidité avec un double contreventement.

Quand à l'étude elle à été faite et modélisée sous SEMA. Nom du BE en privée si vous le souhaitez.

Merci pour toutes ces informations.

Frédéric