Projet extension SDB

Parlez-vous des dalles du dessous ou du dessus ? Car pour celles du dessus j pensais qu'il était possible de poser directement le dernier plancher sur l'isolant, comme pour une chape flottante. Autre solution : m'abstenir du deuxième isolant mais le but est d'avoir le plus épais possible.

Un plancher est un ouvrage structurel, il n'y a rien à ""penser"" mais des règles à respecter, un isolant n'est pas un support, dans le cas présent il n'y a pas que la dalle de plancher à porter, mais le mur et une partie du toit, compris charges de neige.

Regardez mon schéma de plus près, il y a deux planchers (en bleu). Le premier est fixé aux solives et supporte le mur. Le deuxième posé sur un isolant intermédiaire supporte le revêtement de sol et le mobilier.

C'est du premier dont je parle dans ma question, que je réitère : est-ce un problème de l’emprisonner entre les deux isolants ?

J'ai bien vu votre schéma et je confirme que ce n'est pas au panneau de porter le mur etc. mais à des solives, donc il faut au minimum une seconde solive. 

Non ce n'est pas un problème si l'isolant qui porte le plancher est difficilement compressible, en d'autres terme prévu pour du plancher dans son Atec ou DTA.

D'accord, merci pour la réponse pour l'isolant. Je prévois une couche de 30mm d'un isolant difficilement compressible prévu pour un plancher.

Concernant la structure et la portée du mur, je comprend ce que vous voulez dire. C'est l'inconvénient de mon schéma en 2 dimensions, qui ne représente pas les entretoises entre solives qui apporteront la rigidité nécessaire mais je vais insérer une deuxième solive dans le sens de la longueur.

Voici une version plus aboutie de la structure qui va accueillir l'extension (3.5m x 1.25m)

Les entretoises n'ont jamais rigidifié un plancher, c'est une idée reçue persistante, mais ce n'est pas leur rôle qui est un anti-déversement. Dans votre cas, aucune entretoise n'est nécessaire 63 x 60 = 3780 pour une portée de 3500.

Doubler la solive de rive pour porter le mur OK, sur le petit coté c'est inutile ce sont les solives qui le porteront. 

D'accord, merci pour ces informations, je vais adapter le petit côté. Pour les entretoises je vais les conserver uniquement sur les jonctions entre les dalles de plancher.

Je passe à la question suivante, qui cette fois concerne l'isolation de la toiture terrasse. Le choix se porte sur une conception toiture chaude, et en isolant je souhaite utiliser la fibre de bois en panneaux notamment pour son déphasage.

Je remet le croquis d'une toiture chaude :

Pour l'isolant qui se trouve entre le pare-vapeur et la membrane d'étanchéité, il existe des produits à base de fibre de bois qui répondent au besoin. En revanche pour l'isolant sous le solivage, non protégé par le pare-vapeur j'ai peur que la fibre de bois ne soit pas appropriée car elle absorberait l'humidité de la pièce. Est-ce justifié ? Quelle alternative si la fibre de bois ne convient pas ? Panneau de liège, PSX ?

Laine de roche.

Attention, l'OSB et la plaque de plâtre doivent être comptés dans les 1/3 de R pour l'isolant.

Ok pour la laine de roche, qui d'après ce que je viens de lire laisse passer la vapeur d'eau sans se dégrader. Merci pour le rappel, j'avais bien noté les 1/3 avec tous les matériaux dans un autre sujet, et le rapport de 6 entre les sd des enveloppes de l'isolant du dessus. Pour le toit terrasse il me restera la question du dimensionnement du solivage mais je n'ai pas encore calculé la surface.

Je profite du sujet de l'isolation pour parler de celle des murs verticaux : prévus en largeur de 145mm avec insertion entre montants de panneaux semi-rigides de fibre de bois + une couche de 40 ou 50mm avant de mettre les rails et plaque de Fermacell. Voici le schéma :

Est-ce que d'autres matières sont possibles pour la dernière couche d'isolant ou dois-je rester obligatoirement en fibre de bois ?

Bonjour, avez-vous pu voir ma question ci-dessus au sujet du mix des isolants ? Par exemple 145mm de fibre de bois dans l'ossature puis 50mm de laine de roche en panneau.