Avis - Supportage d'un solivage
Bonjour à tous,
Je vais dans très peu de temps commencer la rénovation de ma maison.
Il s'agit d'une longère Finistérienne construite dans les années 80, avec murs en parpaing et parement extérieur en pierre (façade uniquement).
Je souhaite aménager le grenier pour le transformer en véritable étage habitable, mais je me heurte à un problème de dimensionnement du solivage existant.
- Solives de 70*190 mm
- Entraxes 700 à 800 mm
- Portée 5250 mm
- Bois résineux raboté & verni
- Pas besoin d'être ingénieur structure pour constater sa faiblesse...
Voici quelques liens qui vous permettrons de bien comprendre l'installation existante:
- Photo du grenier
- Photo des solives vue de dessous
- Photo d'un encastrement de solive
- Plan de fixation du solivage avec annotations (existant en page 1)
- Plan de fixation du solivage sans annotations (existant en page 1)
Premier état de fait: Le solivage est donc à remplacer, chouette...
Après consultation des abaques de solivage pour plancher courant (120 + 120), et après consultation des fournisseurs, je prévois de remplacer le solivage existant par un nouveau aux caractéristiques suivantes:
- Solives de 80*270
- Entraxes 430 mm
- Portée 5250 mm
- Bois lamellé collé GL24H lasuré classe 2 (j'attends d'autres retours de fournisseurs)
Mon inquiétude se situe au niveau du supportage de ce nouveau solivage, voici quelques données d'entrées:
- Les solives actuelles sont scellées dans la maçonnerie, plus précisément elles reposent sur le haut du mur en parpaings, l'espace entre les solives est comblé avec un "remblai" maçonné (pierres + mortier) ce qui vient sceller le tout. Par dessus, vient ensuite un muret en parpaing qui soutient plus haut la charpente de toiture.
- Je ne peux pas encastrer les nouvelles solives dans la maçonnerie, car trop de contraintes chantier
- Je ne peux pas fixer les nouvelles solives directement dans la maçonnerie avec des sabots, ils seraient fixés dans cet espèce de remblais, je pense que ce serait fragile
Après avoir parcouru divers sujets sur ce forum et d'autres, voici la solution qui "me semblerait" la plus adaptée à mon contexte:
- Supportage des solives sur muralière avec chevron en partie basse et non des sabots (car j'ai cru comprendre que ça facilitait la pose / ajustement)
- Supportage des muralières par corbeaux métalliques (voici une image de principe)
- Fixation des corbeaux métalliques dans le mur en parpaing, sous la zone de "remblais", par des chevilles pour charges lourdes type Prima SPIT
Voici des liens pour les plans de fixation du futur solivage:
- Plan de fixation du solivage avec annotations (futur en page 2)
- Plan de fixation du solivage sans annotations (futur en page 2)
Alors alors... voici mon questionnement :
- La solution technique imaginée est-elle bien adaptée à mon contexte ?
- Les corbeaux peuvent-ils être des équerres métalliques robustes? (j'ai possibilité de fabriquer les pièces)
- Quel doit être le nombre de corbeaux par mètre linéaire de muralière ?
- La pose des corbeaux par cheville pour charges lourdes type Prima SPIT est-elle adaptée ?
- Faut-il que je remplace cet espèce de remblais par des parpaings ? (question de résistance / tenue globale du mur)
- Ou.. est-ce que j'imagine pas une usine à gaz et qu'il y a plus simple ?
J'espère avoir apporté suffisamment de détails, si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à me questionner.
Un grand merci par avance pour tous les conseils & avis que vous pourrez m'apporter,
A très bientôt j'espère
Salutations,
Amaury
PS: Pour ceux qui se poseront la question de pourquoi je garde la contre cloison avant de poser mon isolation:
Entre la brique contre cloison et le mur, il y a une lame d'air ventilée naturellement par aérations hautes et basses.
Vu que j'ai quelques remontées capillaires, et afin de limiter le risque d'humidité au futur, je souhaite conserver cette lame d'air, afin d'évacuer l'humidité résiduelle
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