scellement poutres mur pierre

Une règle dit qu'il faut au moins 50 mm dans tous les cas ou bien la moitié de la largeur de la solive (75 mm dans votre cas) si ce calcul donne un résultat supérieur à 50 mm.

Dans votre cas on appliquera donc la règle des 50 mm minimum.

Attention, il s'agit de 50 mm d'appui réel et effectif, donc une surface plane et dure.

Personnellement,

- je réalise cette surface d'appui en béton ou en mortier de ciment + caillasse,
- je colle dessus une feutre bitumé (en faisant un peu remonter sur les côtés),
- je scelle les côtés avec un mortier de chaux naturelle sans ciment (respirant),
- je laisse un vide au fond du trou pour que le bout de la solive puisse respirer (donc il faut créer plus que 50 mm),
- je place une feuille de liège sur le dessus de la partie scellée de la solive avant de reboucher le dessus (ce qui lui évitera de casser le mur par sa réaction à la flexion).

Une variante consiste à placer une feuille de liège (ou un isolant pas trop souple) à la place du feutre bitumé, pour l'isolation phonique (mais pas trop épaisse sinon on perd la dureté de l'assise)

Une astuce consiste à mettre d'abord la solive de niveau dans des trous bien larges, puis à bourrer de béton fin la partie basse du trou (dans ce cas, le feutre bitumé est agrafé sur la solive).

Enfin, il existe la solution d'appui sur muralière souvent décrite sur ce forum, qui évite de faire des gros trous dans le mur : on scelle solidement de robustes corbeaux métalliques tous les 80 cm sur lesquels vient prendre appui une poutre généralement de section égale à celle des solives. La partie de la muralière touchant le mur est protégée avec un enduit ou un feutre bitumeux. Cette muralière sert d'appui aux solives qui peuvent être simplement posées dessus ou bien fixées au même niveau grâce à des équerres métalliques de charpente (Simpson).