formaldehyde
Je reviens dans le débat sur le formaldehyde. J'ai aménagé un local ancien en utilisant beaucoup d'agglo (120 m2). J'y vis depuis deux ans et demi. Jusqu'ici pas de problème particulier jusqu'à ce printemps très pluvieux. Depuis quelques semaines je me réveille avec les yeux gonflés, le nez et la gorge pris et des sensations de brûlure sur la peau. J'ai éffectué une recherche de causes. J'avais lu un article sur des problémes de santé graves chez les habitants de la Nouvelle Orléans relogés dans des préfas après le typhon (contreplaqué). Résultat de mes recherches : un rapport du CSTB définissant le seul de dangerosité, en micro grammes par m3 et faisant référence à des études suisses, canadiennes... de plus de dix ans !! J'ai trouvé un laboratoire qui vent des capteurs (allemands) permerttant de mesurer le taux de contamnation de l'air intérieur en ppm. J'ai mesuré. Je suis dans ma maison au-delà des quantités non dangereuses. Un service de toxicologie du CHU de Rennes m'a fourni les indicateurs sanitaires à surveiller. J'ai commencé les examens. J'ai un taux d'urée supérieur à la dose maximum de la fourchette. Autre chose : depuis que j'en parle autour de moi (deux semaines), j'ai rencontré trois personnes se heurtant aux mêmes problèmes. L'interlocuteur optimiste oublie à mon avis quelques petites choses : j'ai 66 ans et l'expérience de l'affaire de l'amiante (déclarée dangereuse dès 1970), de la vache folle (un vétérinaire avait expérimenté les résultats d'une nourriture carnée sur les vaches avant 1900) et l'affaire du sang contaminé. Je ne fais aucune confiance dans des services qui, en France, sont à la fois juges et parties. D'autre part, il me semble que le climat particulier de ce printemps accélère le travail des agglos et l'émission de formaldéhyde, ce qui constitue une situation nouvelle et probablement pas prévue. Si ce n'est pas dangereux, pourquoi un organisme sanitaire officiel du Québec recommande fortement de limiter à 15 m2 la surface d'agglo sous plafond de 2,50 m de hauteur ? Et pour finir, même si le formaldéhyde ne présentait pas de danger grave, comment vivre dans des pièces où vous avez, au bout de quelques heures les yeux gonflés, la bouche en feu et la peau qui gratte ? Aérer ? J'ai opté pour une aération "à l'ancienne" et quand il pleut sans discontinuer pendant plusieurs jours, ouvrir les fenêtres ne sert qu'a accenteur l'humidité intérieure donc le travail des agglos.
Je pense sérieusement créer une association pour interpeller les pouvoirs publics, rechercher en France, mais aussi en Suisse, au Québec des scientifiques INDEPENDANTS pour avoir une viue claire du problème.
Votre message :
Vous devez vous connnecter pour poster un commentaire.
S'identifier ou créer un compte