exposition Osb aux intempéries

Concernant le contreventement, la réglementation prescrit une épaisseur minimum de 13 mm. Cette épaisseur n'existe qu'en OSB, pour les autres type de panneaux, il faut passer en 15. A mon sens, mais ce n'est mon avis, en doublant les panneaux cela devrait être correct. Toutefois il est possible de me contacter par mail en passant par mon blog. Je serai en mesure de répondre à votre avocat et lui donner les contacts à prendre pour certitude. Je vous conseille VIVEMENT de prendre un Avocat spécialiste en droit immobilier, même en procédure amiable, avant de faire une bêtise comme celle de déclarer la fin de chantier pour laquelle je ne suis pas certain que ce soit la bonne méthode, mais je ne suis pas Avocat. Il vous faudra aussi prendre un Expert spécialiste en COB, là aussi je peux aider étant Expert moi-même, mais à 75 ans je ne prends plus de nouvelles affaires.

Le problème, c'est que les Experts spécialisés ne sont pas légion dans votre région celui qui pourrait défendre au mieux vos intérets est à proximité de Montpellier. Mais ce n'est pas un handicap, personnellement je faisais toute la France.

Bonjour,

voici quelques nouvelles de notre situation, cela peut servir à d'autres. L'artisan n'avait en fait pas réalisé d'étude structure contrairement à ses dires, et nous venons d'avoir le résultat.

Le bureau d'étude compense les panneaux en 12mm en justifiant une supériorité à trois fois le diamètre de la pointe utilisée avec q=3. (article 8.3.3). Il y a quand même des lacunes dans le contreventement et il faut rajouter 17 équerres !!! type Simpson HTT entre rez de chaussé et étage, et revoir le plancher ...

Nous faisons relire celle - ci pour vérifier les détails car un ou deux paramètre de calculs ne sont pas bons : pente du terrain, zone de vent...Mais l'artisan semble vouloir se mettre en conformité c'est déjà ça.

Merci bonne soirée

Attention : Je ne suis pas tout à fait d'accord avec le BE (Vous pouvez lui transmettre ma réponse et éventuellement il peut me contacter sur ma boite mail en passant par mon blog ).

1) Contreventement : Il ne s'agit pas d'une norme d'application non obligatoire, mais d'une réglementation qui elle est une loi et donc d'application obligatoire.

2) Le cisaillement des pointes est une chose, mais dans la réalité, c'est la fixation du panneau sur la traverse basse qui travaille le plus. Or, je pense que le BE a appliqué une formule de cisaillement des pointes en fonction de l'épaisseur du panneau. Mais si sa démarche est correcte, là où elle dérive, c'est qui c'est le panneau lui-même qui présente des limites au cisaillement. Pour faire plus imagé, le panneau étant fixé près de sa rive, sous les efforts, les pointes peuvent rester en place, mais le panneau se déchirer. (Réflexion pour OSB et panneau de particules)

Le BE ou l'Expert peut demander de faire un test de cisaillement au FCBA, mais étant le spécialiste de l'OSB et ayant participé aux essais mécaniques d'origine, je suis convaincu du résultat. De plus ce test coûte TRES cher.

3) Il convient d'effectuer plusieurs prélèvements d'OSB en partie basse (là où il est le plus sollicité) et de mesurer les épaisseurs. Si cette épaisseur est égale ou supérieure à 15%, l'OSB a perdu sa cohésion interne et doit être remplacé.

Attention, dans une telle affaire le jeu n'est pas de passer la garantie décennale (souvent (pour ne pas dire toujours) le cas dans une procédure amiable , mais bien de vérifier la durabilité et la stabilité d'un ouvrage qui n'est pas fait QUE pour dix ans.

Bonsoir,

Merci pour votre réponse, nous la transmettons au B.E et attendons un retour.

Pour le plancher, il y a de l'OSB 15mm et l'étude recommande du 18mm, pensez vous que l'on puisse juste rajouter une couche de 9mm ?

J'ai réalisé plusieurs prélèvements aux points les plus humides et les panneaux ont augmenté de 10%. Nous avons donc retiré l'isolant, laissé sécher plusieurs jours en chauffant et pulvérisé un antifongique en préventif.

Et oui la garantie décennale couvre peu de chose finalement.

Bonne soirée

Plancher : Sachez que le DTU 51-3 planchers bois qui est actuellement en révision (je fais partie de la commission) impose maintenant une épaisseur de 22mm.

Si les panneaux de 15mm qui sont en place sont posés et fixés correctement, c'est-à-dire petites rives portées et fixées sur les solives avec entraxes de 150mm et 300 mm en parties courantes, assemblages collés au mastic colle, que les fixations utilisées sont des vis, si les fixations sont des pointes non lisses la fixation doit être renforcée par 6 vis, une à chaque angles et une à mi-longueurs. Dans ce cas il suffit de fixer des dalles de 15mm dans le même sens que celles déjà posées, mais en pose décalée, c'est-à-dire un décalage d'une demie dalle en largeur et de 1 ou 2 entraxes en longueur et fixées comme les précédentes avec des vis à filetage partiel.

Concernant l'humidité des panneaux, les prélèvement doivent être fait de manière scientifique à raison de 3 échantillons à la scie cloche de D.100 par panneau en partie basse (20cm du bas), là ou le travail est le plus important et sur 20% des panneaux. Bien évidemment cela doit être fait en contradictoire, c'est-à-dire en présence des autres parties. Les échantillons identifiés et la prise de 3 mesures par échantillons dont les bords ne soient pas brûlés et soient nets, le mieux est de mesurer avec un palmer à plateaux.

Si le gonflement est mesuré en moyenne à 10% il faudra faire effectuer un prélèvement par un laboratoire notifié, par exemple le FCBA pour essais mécaniques ou faire calculer la perte de résistance mécanique due au gonflement et donc perte de cohésion, par le FCBA qui comparera avec les calculs d'effort que doivent reprendre ces panneaux. Si les panneau ont gonflés de 15% cela nécessite les remplacement desdits panneaux.

En pratique et compte tenu des coûts de prélèvement, transport, tests et exploitation des résultats, à mon sens en tant qu'Expert, je pense qu'il est plus rentable et plus rapide de tous les remplacer par des panneaux de le bonne épaisseur soit 13 mm.

D'une manière générale, en procédure amiable, il sera difficile d'obtenir satisfaction compte tenu des travaux. Dans TOUS LES CAS, je vous déconseille formellement les initiatives personnelles qui peuvent très facilement invalider vos demandes. En outre, ne dite JAMAIS que vous savez, bien au contraire vous êtes réputé être non sachant.

Prouvez TOUJOURS ce que vous dite par des documents par exemple ce que je vous écrit, avec la datation postérieure aux mises en œuvre, faute de quoi on pourrait vous accuser d'immixtion fautive dans l'acte de construire. En raccourci cela veut dire que vous saviez, mais que vous avez laissé faire et n'importe quel Avocat vous déboute de toutes vos demandes.