Toiture plate osb avec membrane

S'il s'agit bien d'une toiture chaude avec un pare-vapeur de Sd 6 fois celui de l'étanchéité, oui, toutefois, l'habillage de la parie interne de l'acrotère doit être en contreplaqué CTBX 15 mm 5 plis.

Croquis joint :

6.8 Liaison mur extérieur / toiture avec élément porteur en bois support d’étanchéité

6.8.1 Exemples pour des toitures chaudes

L’étanchéité en tête de l’acrotère, dans le cas d’une toiture terrasse, est assurée par une couvertine métallique.

L’acrotère est isolé sur une hauteur au moins équivalente à celle de l’isolant de toiture. La face intérieure de la paroi acrotère comporte un relevé d’étanchéité en bois (panneau de contreplaqué conforme au NF DTU 43-4 P1-2 ou bois massif) ou une costière métallique conforme au NF DTU 43.4.

La membrane pare-vapeur du mur de dernier niveau est posée avec une surlongueur permettant un collage sur l’élément porteur de la membrane d’étanchéité.

Coupe verticale de la liaison mur extérieur / toiture terrasse chaude

Je re tape mon message ne sachant pas s'il est parti.

Merci beaucoup pour votre schéma et votre réponse!

Le freine vapeur est il en rouge sur le schéma? Continue il sur l'OSB? L'espace entre solives est il ventilé? Je pense que non.

Par ailleurs étant maitre d'oeuvre en rénovation énergétique je ne comprends pas cette manie de mettre un second doublage derrière l'ossature bois au niveau bardage. Ce qui alourdit les couts. On a déja un R tres élevé! A plus tard

ATTENTION : Il y a deux sortes de PARE-VAPEUR et non de ""frein vapeur"" :

1) Le pare-vapeur des murs (en rouge sur le croquis) qui remonte jusque SUR les panneaux OSB avec un retour d'une dizaine de centimètres et qui présente un Sd  minimum de 18 mètres.

Commentaire : Si la photo est celle de votre chantier, la réponse est donc ""non correct"" dans la mesure où le PV des murs n'est pas rabattu sur l'OSB support de l'isolant et de l'étanchéité, les remontées d'acrotère ne sont pas en CP CTBX 15mm 5 plis.

La photo n'est pas suffisamment nette pour distinguer les fixations des dalles, en espérant que le mise en oeuvre est correcte, petites rives portées et fixées sur les solives, fixations conventionnelles.

En espérant aussi que les 20 kg/m² supplémentaires de surcharge pour accumulation de neige sur toiture plate ont été comptés dans les charges.

2) Le pare-vapeur posé SUR les panneaux OSB, qui recouvre le retour du PV des murs et remonte le long des panneaux contreplaqué CTBX 15 mm 5 plis de l'acrotère et qui présente un Sd minimum de 6 fois celui de la membrane d'étanchéité.

Qu'est-ce que vous appelez ""doublage"" au niveau du bardage ? S'il s'agit du complement d'isolation extérieure, il est très souvent indispensable pour compléter l'isolant principal lorsque les montants sont en 45 x 145 ce qui est encore souvent le cas.

3) Non, le plénum entre solives n'a pas besoin d'être ventilé puisqu'il sera à hygrométrie et température égale à la pièce sous-jacente.

D'accord. Merci pour vos éclaircissements.

Que pensez vous de ceux (Spécialistes de terrain) qui indiquent qu'il ne faut jamais dépasser un SD=5 en ossature bois? L' hygrovarible est bien sur ok. En effet il y a toujours possibilité d'intempéries non maitrisées et séchage naturel du bois rarement sec.

Les bois d'ossature doivent être mis en œuvre à une humidité maximale de 18%. 

Les freins-vapeur hygrovariables ou non et ayant un Sd inférieur à 18m ne font pas partie de la traditionnalité. 

En revanche certains sont de technique courante car possèdent un Avis Technique ou un Document Technique d'Application. En revanche le recul sur ces produits n'est pas suffisant ils doivent donc être utilisés en connaissance de cause.

Oui, bien sûr KEVIN, mais je crois que "pi" confond avec le facteur 5 de gradation entre l'intérieur et l'extérieur.

C'est-à-dire que les Sd des matériaux qui composent la paroi doivent être décroisant de l'intérieur vers l'extérieur avec une différence minimum de 5. Disposition qui avait été demandé par les apprentis sorciers de la perspirance. Cela étant, cela est parfaitement théorique dans la mesure ou très peu d'industriels ont fait qualifier leurs produits et notamment les panneaux comme l'OSB que l'on place à l'intérieur comme pare-vapeur alors que c'est une passoire. Je rencontre ce problème régulièrement en expertise. Fort heureusement, les maîtres d'ouvrages touchés par ce problème ont avant tout des problèmes d'infiltration aux menuiseries extérieures et c'est en faisant les investigations que l'on trouve de l'humidité dans les murs, faute de quoi il est rare, compte tenu de la composition d'une paroi, de s'en apercevoir dans le délai des dix ans, ce qui oblige à se battre pour obtenir réparation.

En plus du fait que les panneaux OSB sont des passoires, leur hétérogénéité trop importante en terme de valeur Sd ne permet pas de les employer sereinement en fonction pare-vapeur.

D'ailleurs, les CGM du NF DTU 31.2, en leur annexe B, imposent de faire un contrôle par un laboratoire tierce-partie des panneaux approvisionnés. C'est jamais réalisé et, il faut l'avouer, difficile à mettre en œuvre.

Vous avez totalement raison. A partir de l'instant où nous avons accepté (non sans une certaine pression) de prendre en compte la perspirance des parois, il devenait nécessaire de définir les condition de cette perspirance et donc de définir la fiabilité de la valeur Sd des panneaux à l'état initial, c'est-à-dire au moment de la caractérisation des panneaux produits par un industriel, de déterminer le vieillissement de cette valeur Sd, la tenue des adhésifs de pontage desdits panneaux et la justification des transferts de vapeur d'eau, 1) Par le règle de moyen dit du facteur 5, - 2) par simulation numérique.

Cela afin d'intégrer la valeur Sd des panneaux CTBX - CTB-OSB - et CTBH dans leurs référentiels de certification.

La valeur µ ou Sd est déterminée par la norme NF EN ISO 12572. Elle se décompose en deux types de tests, le facteur de résistance µ selon la méthode dite de la coupelle humide pour les panneaux utilisé coté intérieur et le facteur de résistance µ selon la méthode dite de la coupelle sèche pour les panneaux utilisé coté extérieur de la paroi.

Le problème, c’est qu’il y a des délais et un coût qui sont rédhibitoire pour le faire dans le cadre d’un chantier.

Aujourd’hui, seuls trois fabricants possèdent une certification pour des panneaux de particules pour des épaisseurs de 12 à 22mm et un pour des OSB sur deux épaisseurs, 13 et 18mm.

Dans ces conditions, les calculs de perspirance des parois sont très hypothétiques voire hasardeux. Quant aux membranes dites hygrovariables elles ont été créées parce qu’elles étaient demandées, mais leur valeur Sd monte rarement à 18 mètres et encore moins à 90 mètres dans le cas d’une paroi non ventilée, et pourtant régulièrement utilisées.

Voilà un résultat, non pas en hygrovariables, mais Sd 18 mètres.

Je maintiens. Un grand fabricant SIGA recommande un sd =5 pour les maisons ossature bois (Plafond murs sol). Son produit phare est le Majpell 5. Eprouvé pour les maisons passives (et chez moi aussi :).

Certes, mais il y a aussi le 25 avec comme argument : valeur sd de 25m

sécurité grâce à la résistance élevée à la diffusion.

Vous dites être ""maître d'oeuvre"" , certes, mais vous ne respectez pas le DTU 31-2 qui est le code de la route de la construction bois, ce n'est pas honnête vis à vis de vos clients d'une part et quand même, ce n'est pas aux commerciaux de prescrire la façon de travailler.

Bonne chance, la photo jointe à moins de dix ans et le PV de 18 mètres.