Zoom sur le bois dans les Jeux de Paris
avis plancher mob

avis plancher mob

il y a 10 ans

Bonjour,

Pourriez-vous me donner votre avis sur une composition de plancher pour avoir le meilleur résultat acoustique.
Sur le gîtage, le plancher est réalisé par des dalles osb 22mm.
Je compte mettre un parquet sur tout mon étage.
Entre les deux que conseillez-vous comme couche acoustique:
plutôt une chape sèche avec par exemple des plaques rigidur ou fermacell (composée de 10mm de laine minérale + 2x10mm de platre)
ou plutot un panneau en fibre de bois phaltex
Quelle solution est la plus performante ?

Est-ce qu'ajouter une sous-couche souple supplémentaire en dessous du parquet flottant apporte encore un meilleur résultat ?

Merci

9 réponses

1-9 sur 9 réponses
1/1
1. avis plancher mob il y a 10 ans

Malheureusement, en acoustique il n'y a pas de réponse toute faite.

La première chose s'est de savoir ce qu'on attend comme niveau d'isolation en dB.

Ensuite, que vous voulez privilégier, les bruits aériens du bas vers le haut, les bruits aériens du haut vers le bas, les bruits de chocs du haut vers le bas ?

Est-ce que les solives sont posées sur bandes résilientes ?

Prévoyez-vous des doublages de murs acoustiques et un plafond acoustique ?

2. avis plancher mob il y a 10 ans

Mon but est de ne pas entendre de trop le bruit des pas à l'étage quand nous somme dans le séjour.
Les cloisons intérieures seront isolées avec de la laine de roche semi-rigide et auront de chaque côté un panneau osb + placo.
Le gîtage ne pose pas sur des bandes résilientes.
Le plafond du rez sera en BA13 sur des profilés métalliques à ressort de 20mm.
Entre le gîtage, il y aura de la laine de roche.

3. avis plancher mob il y a 10 ans

Prévoyez une couche de LDV sous le solivage (30-40mm) pour les bruits aériens.

Pour l'étage, quel type de parquet souhaitez-vous poser ? Soit il faut créer le support au parquet que l'on souhaite, soit il faut adapter le parquet à son support. Votre choix a donc son importance.

Par contre, il faut aussi compter sur les charges, parce que la chape sèches OK ! mais c'est lourd, il faut en avoir tenu compte dans les calculs.

Portée, sections et entraxes de solives ? (pour vérifier)

4. avis plancher mob il y a 10 ans

L'étage a été calculé avec une charge permanente de 70kg/m².
On hésite entre un parquet flottant ou un parquet massif.
Pour le parquet massif, on se rapproche des 10kg/m².
Oui pour la chape sèche, on arrive déjà a du 25kg/m².
En ajoutant le plancher en panneau osb + le placo du rez, on devrait se rapproche du 70kg/m² mais pas dépasser je pense...

5. avis plancher mob il y a 10 ans

Non, monsieur, on ne calcule pas comme cela.

Un plancher c'est avant toute chose une charge d'exploitation de 150 kg/m² dont 20% soit 30 kg en charges permanentes.

Ensuite il faut ajouter toute les autres charges permanentes soit en kg/m² :

Plafond = 15 – Isolant 5 – plancher 15 – cloisons 40 – revêtements de sol 10 - résilient 5.

Cela fait 120 kg/m² de charges temporaires et 120 kg/m² de charges permanentes auxquelles il faut ajouter le poids propre du solivage.

Je repose donc la question : Portées, section et entraxes des solives pour vérification par calcul.

J'espère que vous n'avez pas calculé le contreventement des murs sur le même modèle, parce que vous êtes mal …………

Mais nous pouvons vérifier cela si vous le souhaitez et je pense que ce serait mieux.

Vous n'imaginez pas une seconde du nombre de constructions bois qui se font raser faute de calculs …………

De plus, si vous êtes en auto-construction, vous n'aurez aucune assurance en cas de sinistre, mais bon !!! c'est vous qui décidez.

6. avis plancher mob il y a 10 ans

Bonsoir,
Pour les solives, je vais y regarder suivant vos conseils
Merci.
Pour le contreventement des murs, que calcule t on en particulier ?
Je pensais qu'un contreventement extérieur à toute l'ossature en panneau fibre de bois
Était suffisant ?

7. avis plancher mob il y a 10 ans

Surement pas, et puis quel panneau, quel clouage ? mais de toute façon c'est impossible à dire, il faut connaître le lieu d'implantation, l'altitude, le profil géographique (rase campagne, bordure de foret, périphérie de ville etc ) les dimensions de la construction, le profil de chaque façade, les hauteurs, les ouvertures sur chaque façade, bref ! il y a une étude complète à faire, ce n'est pas rien.

8. avis plancher mob il y a 10 ans

Bsr Boisphile.
Je vais placer un panneau extérieur type DwD de Agepan ou
Dfp de kronospan.
Les panneaux RL ne sont pas autorisés ?
Que pensez-vous de cet article : http://www.cstc.be/homepage/index.cfm?cat=publications&sub=bbri-contact&pag=Contact31&art=467

Merci

9. avis plancher mob il y a 10 ans

Concernant les panneaux Agepan, il me semble qu'il n'y en a qu'un qui bénéficie d'un AT en contreventement, le DWD avec des dispositions particulières il me semble, c'est à vérifier et par exemple :

-          Les panneaux doivent néanmoins être protégés de l’eau dès leur mise en œuvre et jusqu’à leur recouvrement par un système de bardage rapporté traditionnel ou faisant l’objet d’une procédure d’évaluation pour la pose sur bâtiments à ossature bois.

-          Les panneaux AGEPAN DWD d’une épaisseur 16 mm peuvent, associés à deux plaques de parement en plâtre de 13 mm en face intérieure, assurer la sécurité en cas de chocs.

-          6. Emploi en contreventement

Les valeurs de résistance au contreventement sont calculées conformément à l’Eurocode 5 – Méthode A pour des murs en classe de service 2.

Ces valeurs de capacité résistante au contreventement d’un diaphragme de mur supposent que :

Les diaphragmes de mur sont encastrés en pied, c’est-à-dire que les éléments verticaux aux extrémités sont directement reliés à la construction inférieure par cornières en acier galvanisé fixées directement sur les montants d’extrémité des panneaux et chevillées dans la dalle support ou par une semelle ancrée sur la dalle support par des chevilles.

Un mur est constitué d’un ou plusieurs panneaux, où chaque panneau de mur consiste en un panneau AGEPAN DWD fixé sur un côté d’une ossature en bois avec les conditions suivantes :

- l’espacement entre les organes d’assemblage est constant sur la périphérie de chaque panneau et inférieur ou égale à 150 mm,

- l’espacement entre les organes d’assemblage est constant sur le montant intermédiaire de chaque panneau et inférieur à 300 mm,

- chaque panneau a une hauteur maximale de 2800 mm limitée à 4 x la largeur du panneau,

- les montants verticaux de l’ossature en bois ont un entraxe maximum de 600 mm,

- le bois de l’ossature est de classe mécanique minimale C24 selon la norme NF EN 338.

Les organes de fixation sont :

- des pointes crantées conformes à la norme pr EN 14592,

- d’une longueur minimale assurant une longueur de pénétration dans l’ossature de 35 mm, soit une longueur de 55 mm pour un panneau de 16 mm.

Les panneaux participant au diaphragme de mur ne comportent pas d’ouverture.

La combinaison d’actions permettant la détermination de la charge horizontale inclut l’action du vent (classe de durée cumulée de chargement : instantanée).

La déformation en tête de mur est dans tous les cas inférieure au 1/500ème de la hauteur du panneau (soit 5 mm pour 2,50 m).

Concernant le vissage, il n'est pas repris dans les annexes nationale, pourquoi ?

L'intérêt du clouage est d'offrir une certaine plasticité aux éléments constructifs pour permettre une déformation temporaire.

Deux contraintes : L'utilisation de voiles travaillant de faibles épaisseurs, des diamètres et raideurs de vis supérieurs à celles des pointes et une tête de vis compostée dans l'épaisseur du panneau.

De cette façon, la vis ne peut pas assurer la plasticité de l'assemblage en bridant le panneau sur l'ossature, les jeux entre panneaux ne servent plus à rien et les mouvements des panneaux suivant les variations hydriques, induisent des contraintes parasites à l'ossature.

L'utilisation de panneaux bouvetés n'est pas souhaitable pour plusieurs raisons :

Le contreventement d'une paroi est assuré d'une part par le rapport entre la hauteur et la largeur du panneau et d'autre part par sa liaison mécanique sur la traverse basse.

Il est facile de comprendre qu'il est difficile de reproduire cela avec des panneaux posés horizontalement, sauf évidemment à coller de manière structurelle les assemblages et au prix d'un calepinage dément, de faire correspondre les petites rives de ces dalles avec les montants verticaux. Les apprentis sorciers qui réalisent leurs contreventements de cette façon ne peuvent rien prouver par le calcul car ils sont en présence de deux modes de fixation, clouage et collage et ne réalisent pas le collage des assemblages et/ou la fixation des petites rives sur les montants d'ossature.

Les essais réalisés par le CSTC montrent bien les effets décrits. On voit bien que la raideur transversale est la plus haute, mais on comprend de la même façon, que cette raideur induit des efforts supplémentaires aux fixations sur la lisse basse te par conséquence sur les ancrages au sol.

On note de la même manière le bon résultat de la méthode traditionnelle qui a largement fait ses preuves.

Ces réflexions et essais sont toujours très instructifs, mais il ne faut pas en faire des généralités ou des règles dans la mesure ou elles ne prennent en compte qu'un élément isolé, sans tenir compte de l'environnement et des réalités extérieures.

On connait de plus en plus souvent et encore récemment, des "coups de vent", très violents sur des très courtes durées. Si vous n'offrez pas une certaine plasticité de votre ouvrage, les déformations subies peuvent être définitives et poser des problèmes ultérieurs notamment au niveau des menuiseries (déformation, passage d'ai, difficultés d'ouverture etc.).

 

1-9 sur 9 réponses
1/1

Votre message :

Vous devez vous connnecter pour poster un commentaire.

S'identifier ou créer un compte
Nouvelle discussion

Vous n'avez pas trouvé les réponses à vos questions ?

Créer une discussion

Inspirations

0 photos pour vous inspirer