Vous êtes un comique !!! Il n'était pas question de pare-pluie dans votre question, je ne pouvais pas confondre !!!!
Pourquoi ma question ? Parce qu'un pare-vapeur peut être posé au sol sous un plancher ou en vertical derrière un placo. ou bien encore en toiture et ce n'est pas tout, il doit être choisit en fonction du fonctionnement de l'habitation que l'on construit, je m'explique :
Deux possibilités :
1) Vous souhaitez une maison "étanche" et vous régulez l'extraction de la vapeur d'eau et l'arrivée d'air "neuf" par une VMC double flux par exemple, là vous utiliserez un pare-vapeur étanche.
2) Vous souhaitez une habitation "respirante" (Suisse Allemagne etc.) et là, il vous faut calculer la perméance de chaque matériaux qui composent murs et toiture pour permettre une circulation maîtrisée de la vapeur de l'intérieur vers l'extérieur et donc là, vous utiliserez un frein vapeur qui présentera selon ses caractéristiques une certaine perméanse.
Vous voyez que ce n'est pas si simple que ça parraît et que maintenant ma question vous semble peut-être un peu moins débile;
La définition bateau est véhiculée par le monde de l'éco-construction (en France et en Belgique tout du moins) : "le frein-vapeur est plus perméant à la vapeur d'eau qu'un pare-vapeur. Sa perméance est moyenne à élevée. Il est adapté au principe du mur "respirant" ". Les éco-distributeurs français et belges vendent exclusivement (apparemment) des freins-vapeurs allemands ou suisses (Pro Clima, Dörken, Ampack).
Mais attention, n'en déplaise au monde de l'éco-construction : - Dans les pages françaises de leur site, ces fabricants utilisent "frein-vapeur" pour toute l'étendue de leur gamme : du plus perméant... jusqu'au presque étanche. - Chez les "autres", "Pare-vapeur" couvre également toute la gamme de perméance. Exemple : les gros fabricants de laines minérales désignent ainsi le papier kraft, très perméant, qui recouvre certains de leurs isolants. - Pour la petite histoire, le terme "pare-vapeur" est beaucoup plus répandu que "frein-vapeur". Je n'irais pas jusqu'à y mettre la main au feu, mais je parierais quand même que "pare-vapeur" est antérieur à "frein-vapeur".
Qui se goure ? Le monde de l'éco-construction qui est restrictif ? Les fabricants suisses et allemands qui auraient extrapolé ? Les fabricants de pare-vapeurs qui ont plagié des produits à forte perméance ? Quelle est l'origine et quels sont les dépositaires de chaque terme ? ...Aucune idée pour l'instant (pas assez cherché ), aucun glossaire ou dictionnaire de référence dans la construction pour départager ce petit monde.
Mais le fond du débat n'est pas là. La seule chose qui compte, c'est la valeur de leur perméance à la vapeur d'eau.
A partir de là : - Si tu appliques à la lettre les préceptes de l'habitat sain, en faisant un mur "respirant" sans VMC : il te faudra sans doute un "x-vapeur" à forte perméance. L'idée est d'avoir un mur qui régule naturellement l'hygrométrie, donc perméant et hygroscopique (autres composants du mur : laine de chanvre/de lin/de bois/de mouton, ouate de cellulose, bois...). Remarque : certains se passent même carrément de film "x-vapeur" en disant "mon mur de terre-paille, de bauge, de pisé, avec un enduit terre ou chaux, il se débrouille tout seul pour réguler l'hygrométrie"... - Tu envisages un mur respirant avec une VMC raisonnée (moins puissante ou plus "intelligente" que les VMC habituelles) : il te faudra un "x-vapeur" à perméance moyenne (voire peut-être même forte ?). Mêmes matériaux qu'auparavant, mais tu préfères assurer le coup (contre la condensation) avec une VMC raisonnée de petite puissance, et/ou tu veux une VMC double flux à récupération de calories (par ex.). - Un mur standard "à la française" : des isolants non hygroscopiques (laines minérales), et du parpaing. Apparemment les papiers kraft suffisent (?!) , mais tu peux aussi mettre un "x-vapeur" très peu perméant, et en tout cas, une VMC costaud. - Le piège : le mur à ossature bois plate-forme, contreventé côté extérieur avec des panneaux OSB, qui sont tous peu perméants. Si tu as un "x-vapeur" très perméant, la vapeur sera piégée dans le mur, et même avec un isolant hygroscopique, ça peut être facheux. Donc, ici aussi, c'est comme pour le mur standard "à la française". Autre possibilité quand même : contreventer par l'intérieur, et utiliser côté extérieur un panneau perméant. Attention quand même : si en Suisse et en Allemagne, ça se fait très bien, en France, c'est hors-norme (DTU).
A verser au bénéfice du terme "frein-vapeur" : les matériaux étant rigoureusement jamais totalement imperméable à la vapeur d'eau (si certains sont classés comme tel, c'est parce que les moyens de mesures employés lors des certifications ont une limite), "frein-vapeur" conviendrait mieux.
Quoiqu'il en soit, il faut toujours réclamer des explications précises au constructeur ou au fournisseur, quant au système mural qu'il préconise, dans sa globalité. Si on te parle de mur "respirant", demande par exemple pourquoi le "x-vapeur" proposé est valable pour le même système mural (même isolant en particulier) que le "x-vapeur" vendu par truc, alors qu'il y a un rapport 50 de perméance entre les 2...
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