1. Rigidification plancher bois et isolation sonoreil y a 11 jours
Bonjour boisphile,
Je te remercie pour tous ces calculs, de nature scientifique, j'apprécie de connaître ces données et résultats même si je suis frustré de ne pouvoir dans l'immédiat le faire et complètement les interpréter moi-même (mais c'est aussi à ça que sert ce forum non?).
Aurais-tu l'amabilité de partager tes sources / méthodes / logiciels...j'ai déjà bien recherché en "amateur" mais n'ai pu trouver si complet (je n'ai peut-être pas encore pris assez de temps pour ça...)
Je vais me plonger dans ces résultat et ferais une réponse appropriée en fonction de la réalité constatée.
La "poutre" est effectivement un "entrait de ferme" oui, je confirme.
Mon plancher n'est pas encore chargé non, pièce vide, pas de cloisons. Il a vocation a être une chambre d'enfant/ado avec stockage dans un coin (cartons d'affaires diverses et variées). Il 'y aura qu'une cloison séparative que je compte monter le long de.la.ferme centrale, dont l'entrait de ferme n'est pas posé sur le mur de refent, mais à quelques centimètres au-dessus et pris dans le sommet des murs périphériques.
Le mobilier sera très light en terme de nombre, surface au sol et poids (je ne compte pas installer d'armoire normande).
En fait, les détails que je souhaitais vraiment obtenir au-delà des calculs dont pour lesquels je te remercie chaleureusement, étaient des précisions sur les termes "déstabiliser", "inconvénients dans la durée", et la pertinence de contre-soliver perpendiculairement aux solives existantes plutôt que parallèlement, ce qui sur le principe, pour moi, semblait plus correct mécaniquement car cela se rapproche d'augmenter l'épaisseur et donc la section des solives existantes, même pas des appui plus ponctuels...
Encore merci pour le savoir et les conseils qui ont déjà été partagé ici.
On peut porter attention différemment aux multiples formes de politesse en faisant toutefois preuve d'un respect mutuel.
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2. Rigidification plancher bois et isolation sonoreil y a 11 jours
Il me semble l'avoir clairement exprimé dans ma réponse :
<<Ce que vous avez fait, à terme, n’apportera pas grand-chose dans la mesure ou vous introduisez peut-être quelques 20kg/m² de charges permanentes supplémentaires qui finiront indéniablement par aggraver la situation actuelle.>>
De plus, vous précisez qu'actuellement le plancher n'est pas en charge et vous constatez déjà une certaine souplesse. Donc lorsqu'il sera effectivement en charge et que vous aurez ajouté ce que vous voulez faire, non seulement ce plancher sera inconfortable, mais l'entrait va souffrir, les assemblages idem, surtout en cas de neige et/ou de tempête, puisque toutes les charges se cumulent. Et chaque jour que vous marcherez sur ce plancher, vous regretterez ces travaux.
Sur la plan acoustique, chaque vis est un pont phonique, là encore l’effet recherché ne sera pas à terme celui que vous souhaitez.
Cela étant, en tant qu'Expert bois, membre de la SEB et membre de la commission française de normalisation BNBA, je délivre bénévolement depuis plus de vingt ans des conseils professionnels sur ce forum, pour autant, vous n'êtes pas obligé de me faire confiance et de faire comme vous l'entendez.
3. Rigidification plancher bois et isolation sonoreil y a 3 jours
Bonjour boisphile,
Je comprends très bien ce que vous me dites, et ma confiance vous est acquise depuis déjà avant vos réponses à ma problématique, ayant déjà écumé le forum, je penses avoir cerné votre expérience et vos compétences techniques.
Ce qu'il me manque pour apprécier l'importance de mon erreur, ce sont des exemples plutôt concrets et exhaustifs des"aggravations de la situation actuelle" dont vous parlez et qui me ferait regretter ces travaux.
1) je comprends que tout reste sous-dimensionné. Qu'entendez-vous exactement par "n'apportera pas grand chose"? On est d'accord que ça apportera quand même un peu et que c'est toujours préférable d'avoir fait ça que d'avoir conserver uniquement la configuration historique simple planches brutes sur solives?
2)"Chaque jour que vous marcherez sur ce plancher, vous regretterez ces travaux". Vraiment à ce point? Plus que si je n'avais rien fait? Comment est-ce possible? Quel phénomène sera aggravé par rapport à la situation avant travaux?
3)"Sur le plan acoustique, chaque vis est un pont phonique, là encore l’effet recherché ne sera pas à terme celui que vous souhaitez." Oui, ça j'en suis bien conscient, mais comment assembler du bois, et un parquet sur solives sur un plancher existant sans vis? Existe-t-il une autre technique?
Là par exemple, comme j'ai la chance que ma maison aie un mur de refent en plein milieu, et de n'avoir refait qu'une moitié de l'étage, je peux facilement comparer le volume sonore des pas, sauts, chocs et discussions entre la pièce directement sous le plancher refait et celle avec le plancher toujours d'origine. Le gain est significatif, malgré que chaque vis soient un pont phonique. Dans mon cas, la situation ne pourra jamais être pire que de n'avoir rien fait, si?
Ayant encore 3 surfaces équivalentes dans des configurations légèrement différentes à refaire pour les mêmes raisons, si je peux améliorer certains points en fonction de mon budget, de mon temps, de mes compétences et autres contraintes, je ne m'en priverais pas.
Quelle serait la mise en oeuvre idéale ?
Merci beaucoup
PS :
Pouvez-vous m'indiquer d'où proviennent pour la solive
- taux de flexion de 53% (est-ce le quotient de la charge sur bande de chargement de solive sur la charge max admissible pour cette section de solive?)
- une flèche relative de L/300
- ce qui donne une déformation de l’ordre de 8mm -> 2400/300 OK
et pour l'entrait de ferme (faisant office pour le plancher de "sommier" ou "poutre maitresse" si j'ai bien compris?)
- taux de flexion >=100%
- flèche de L/160 (au lieu de 400)
- déformation qui pourrait être de l’ordre de 40mm au lieu d’une quinzaine de millimètres
J'apprécierais vraiment connaître comment vous avez déterminé ces valeurs de taux de flexion, flèche et déformation s'il vous plait.
J'ai bien vu ce que recommandent les normes en terme de flèches conseillées en fonction des différents éléments structurels, on retrouve bien ces valeurs de L/300 et L/400
"sachant que je n’ai pas pris en compte les effets de la toiture"-> quel peut-être cet effet? Les arbaletriers étant posés au niveau de la pénétration de la poutre dans les murs?
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