Causeries diverses et variées
Salut patron,
D’abord, merci pour vos réponses, qui m'éclairent et m’intéressent.
Première remarque, d'ordre pratique, il est exact que je reprends les textes, c'est en principe plus clair de répondre point par point, mais point de fonction "citation" sur ce forum, ou alors j'ai pas trouvé... D’où ces grosses "tartines" pas tres digestes. ;-)
""frc63 - Je veux bien répondre à vos questions et je l'ai prouvé, mais maintenant vos interventions deviennent maladives""
"Maladives" ?!?
Pas tres sympa, patron... J'ai en effet une méfiance toute particulière envers les systèmes assuranciels très judiciarisés , j'ai vu tant de drames (petits patrons littéralement "exécutés"), et le mot n'est pas trop fort.
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Cela étant, pour vous répondre quand même, imaginons qu'un ouvrier perché sur un escabeau ratte une marche en descendant, comme il n'est pas très haut, il tombe sur ses poids, mais justement au mauvais endroit et il se fait une double fracture ouverte d'une jambe, incapacité de travail, rééducation et perte partielle d'autonomie. Pour être remboursé, il doit porter plainte. C'est vous qui avez posé le plancher, vous dites quoi ? (ce n'est pas une fiction)
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L'ouvrier est couvert par la sécu, et heureusement, dans tous les cas, et il sera soigné, il aura peut etre un % d'invalidité selon son état, c'est la solidarité nationale... Pourquoi devrait-il "porter plainte" pour être soigné ??... Un accident implique un coupable ?
Les accidents, malheureusement ça arrive, vous savez tres bien qu'au prix ou sont traités les chantiers actuellement, les règles ne PEUVENT PAS etre parfaitement respectés, ne l'avez vous pas admis à demi-mots sur l'autre message, avec la photocopieuse ?
N'y a-t-il pas une schizophrénie entre le "toujours moins cher", et le "toujours plus normalisé" ? Les petits patrons, entre le marteau et l'enclume, sont condamnés à la peur viscérale de l'incident, exactement ceux que vous décrivez... L'épée de Damoclès n'est pas un mythe !
La solidarité nationale est là pour que tout le monde soit soigné, ensuite, une assurance peut effectivement se retourner contre son client. Mais faut-il souhaiter la mort du petit cheval ?
Le monde judiciarisé est impitoyable avec les petits indépendants et petits patrons qui ne sont pas protégés par un statut de salarié, ils sont a tous les vents des risques, sont censés ne "pas ignorer la loi" (des centaines de milliers de pages !!), malheurs à eux si ils trébuchent.
Vous qui semblez avoir été sur le terrain longtemps (mais dans quel contexte ? Dans une grande boite solide et tres structurée, qui s'adapte bien au monde judiciarisé, ou en tant qu’indépendant ou petit patron soumis aux mêmes milles contraintes, mais avec des moyens infiniment moindres), ne vous arrive-t-il pas de penser qu'un client qui choisi le moins-disant porte une part de responsabilité sur un travail qui ne serait pas "premium" et en partie hors DTU ?
Bref, pour votre exemple, le gars doit etre soigné au mieux, exactement comme le serait un piètre skieur qui se casse en mille morceaux par imprudence en ayant surévalué son niveau (sur piste balisée). On ne demande pas au skieur imprudent et responsable de son état de payer ses soins. C'est la solidarité nationale.
Par contre, il serait normal qu'un skieur paie une sur-prime à la sécu et à sa mutuelle, de même, il serait normal qu'un pro paie un malus en cas d'accident responsable. J'ai dit un malus, pas des centaines de milliers d'euros...
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