solidifier un plancher d'étage

Tout cela est un peu beaucoup irréaliste ……….. Je ne sais pas quel est le charpentier qui vous à répondu, mais je pense et je suis même certain qu’il n’a même pas pris la peine de faire un calcul. (mais sait-il le faire ??)
Bref ! Portée 5500, entraxes moyens 800, section des solives 70 x 220, charge plancher d’habitation avec cloisons et plafond, résultats :
Flèche totale sous charge fluage compris 1/120 (mini 1/400) Taux de flexion 138%, je ne suis pas étonné de l’effet trampoline et je suppose que pour l’heure ces pièces ne sont pas encore aménagées. Cela nous emmènera la déformation à terme de l’ordre de 50 mm.
Les solutions proposée ne sont pas plus réalistes et ajouter du poids encore moins. Désolé !

Bonjour,

je savais bien que cette configuration était pas terrible à la base, mais de là à laisser tomber le projet...
Ces 2 chambres existent depuis au moins 30 ans. Les anciens propriétaires y avaient aménagé lit, bureau traditionnel... tout en bois massif (donc plus de poids qu'un simple lit Ikea!) mais bien sur pas d'armoire normande!! Avant cela, c'était un grenier au-dessus d'une étable qui servait de stockage (grain? foin?). Bref, les anciens, meme s'ils ne faisaient pas de calculs de charge, auraient-ils construit un truc si dangereux?
En relisant mon post, je me demande si j'étais tres clair ; l'IPN serait perpandiculaire aux solives afin de les soutenir et diminuerait ainsi la portée des solives à 4m seulement sur la partie la plus longue.
Est-ce toujours aussi fou comme projet ou y a-t-il un espoir?

merci ,
Touti

Ce n'est pas le problème des anciens, laissons les reposer en paix ……….. A l'époque, on ne calculait pas on travaillait selon les habitudes. Pour autant on constate régulièrement dans les anciennes demeures des plancher qui ont une cuvette au milieu. A l'époque, personne n'y faisait attention et si au passage une porte coinçait, on la rabotait un bon coup et tout le monde était content.
De nos jours, ce n'est plus la même chose, dès que le plancher grince un peu ou qu'il vibre sous la marche c'est la catastrophe.
Alors dans votre cas c'est simple :
Soit vous ne touchez à rien, vous laissez en l'état et vous vous en satisfaisez comme le précédent proprio.
Soit vous faites des modifications et alors, vous êtes tenu de refaire aux normes actuelles.
C'est le problème de l'ancien, on ne fait pas ce que l'on veut ………Et ce sera de pire en pire avec l'Europe, car bientôt, tout sera contrôlé avant une vente et si ce n'est pas conforme, soit il faudra mettre aux normes, soit l'acheteur s'en accommodera, mais payera beaucoup moins cher.
Faites votre choix !!

Mis à part les informations incontestables de Boisphile concernant votre responsabilité dès que vous touchez à la structure en cas de revente, je vous donne mon avis de bricoleur raisonnable, qui, comme vous, doit parfois envisager dans sa vieille maison un compromis entre l'état ancien et le respect exacte des normes de 2011. Donc...

La solution de deux IPN perpendiculaires ne me semblent pas totalement à exclure avec les réserves suivantes :

1. Ils doivent être correctement dimensionnés et pas au pif, et l'installation peut être assez coûteuse
2. Le calage entre IPN et chaque solive doit être parfait avec une mise sous pression légère, sinon ça ne sert à rien.
3. Il ne faudra pas compter redresser les solives quand même !
4. Toute surcharge permanente supplémentaire à l'étage doit être évitée, et là il faudrait voir si le plancher actuel ne peut pas être conservé.


Attention : Faites attention qu'une solution à moitié satisfaisante ne vous coûte pas plus cher au final qu'un remplacement complet et dans les normes, choix avantageux si vous envisagez de revendre un jour votre bien...

Bonjour,

Je viens de découvrir votre site ainsi que votre blog bien sympathiques... et surtout bien utiles pour un novice comme moi.
Je me permets de réagir à ce post car j'ai été confronté au même problème dans une configuration similaire, hormis la section des solives qui chez moi est de 200 x 220 mm.
Pour solutionner le problème, nous avons positionné une poutre perpendiculaire d'une section de 300 x 300 mm en sapin encastrée dans les murs périphériques, suivant les conseils de professionnels.
Après avoir pensé tout refaire, nous avons opté pour cette solution dans l'optique de conserver les anciennes solives apparentes.
Nous nous préparons désormais à quadriller les anciennes solives par des chevrons 60 x 80mm avec une distance entre axes de 50mm, qui servira de support aux dalles OSB 3 18mm.
Seulement je m'interroge sur la résistance des chevrons qui auront une portée de 80 cm à 1 m, qui correspond à l'entre axes des anciennes solives.

Que pensez-vous de cette situation ?

Merci par avance