Je navigue sur différents sites pour
trouver des retours d'expériences en construction bois et je suis agréablement
surpris par la commu de bois.com ! D'où ma venue ici.
Voici mon sujet. Je cherche à démêler
le vrai du faux sur les toitures froides avec la configuration suivante :
- Toiture terrasse non accessible
- Locaux à hygrométrie modéré
- toit terrasse avec écran support de
l'étanchéité en bois
- Structure porteuse en bois.
De l'intérieur vers l'extérieur, la
composition de la toiture : BA13/Lame d'air/PV/Chevrons porteur +
isolation/OSB4 22mm/lame d'air/Etanchéité/protection étanchéité
Questions : Comment faire une bonne
lame d'air et éviter tout sinistre ? Est-ce qu'il faut passer plutôt en toiture
chaude ?
Le DTU 43.4 n'interdit pas les toitures
froides et demande uniquement de ventiler avec l'air extérieur la sous face du
support d'étanchéité. Aucune autre précaution n'est demandé. A partir de là, on
respecte l'ordre des couches et en avant, on verra plus tard les singularités !
Le guide rage de 2014 sur les toitures
terrasses non accessibles ne fais pas mention particulière des lames d'air, et
nous pouvons réaliser ces toitures sans trop d'inconvénients.
Dans le B.A. Bois, la lame d'air est
continue est recommandé très distinctement, avec un conseil de ventilation
continue en façade ! Ce qui impose une sortie d'air en façade non esthétique
(pour les architectes...). La continuité de la lame d'air par l'intérieur de
l'acrotère est déconseillée. Sur le site bois.com la ventilation via une
continuité de la lame d'air par l'intérieur des acrotères est OK sur les
toitures froides.
Avez-vous un retour d'expérience sur ce
type de toiture ? Si oui, quel continuité de lame d'air préconisez-vous ?
Avez-vous de la doc à me conseiller ?
Le guide rage qui n'est pas une norme date de 2014. Depuis les choses ont changées et la révision du DTU 31-2 avec en marge un certain nombre de sinistres nous a conduit à ne prescrire QUE les toitures terrasses chaudes et ne réserver les toitures froides que pour les toitures avec pente(s) et débords de toit pour ventilation. Voir croquis ci dessous, toutes autres adaptations expose à des sinistres dus aux échange thermo hydriques non maîtrisés.
6.8 Liaison mur extérieur
/ toiture avec élément porteur en bois support d’étanchéité
6.8.1 Exemples pour des
toitures chaudes
L’étanchéité en tête de
l’acrotère, dans le cas d’une toiture terrasse, est assurée par une couvertine
métallique.
L’acrotère est isolé sur une
hauteur au moins équivalente à celle de l’isolant de toiture. La face
intérieure de la paroi acrotère comporte un relevé d’étanchéité en bois
(panneau de contreplaqué conforme au NF DTU 43-4 P1-2 ou bois massif) ou une
costière métallique conforme au NF DTU 43.4.
La membrane pare-vapeur du
mur de dernier niveau est posée avec une surlongueur permettant un collage sur
l’élément porteur de la membrane d’étanchéité.
Coupe verticale de la liaison mur extérieur / toiture
terrasse chaude
En outre il convient de préciser :
1) Que le film pare-vapeur posé sur le panneau support de l'isolant et remontant sur l'acrotère, doit présenter un Sd dont la valeur est au moins de 6 fois celle de la membrane d'étanchéité.
2) Que les résistances thermiques s'entendent en additionnant l'ensemble des matériaux de la zone concernée et non pas seulement des isolants.
Merci pour la précision, donc c'est bien le DTU MOB 31.2 P1-1 qui fait foi là-dessus, je viens de tomber sur le paragraphe en question :
ça marche pour les prescriptions, j'avais un flou sur où se trouvait la non prescription de toiture froide en toit terrasse, c'est chose éclairée. Merci!
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