Zoom sur le bois dans les Jeux de Paris
IMPREVU sur muralière

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il y a 14 jours

Bonjour à tous,


En enlevant le plafond pour accéder aux combles, où je prévois de poser la muralière du solivage (voir ancien post), j'ai rencontré un problème. Un bourrelet de béton court tout le long de la maison, juste à l'endroit où je dois installer les corbeaux métalliques pour soutenir la muralière. Ce bourrelet m'empêche de les fixer correctement.


Auriez-vous des solutions ou des conseils pour contourner ce problème ?


Merci d'avance pour votre aide !


(trait noir hauteur de la muralière 260mm)

(de l'autre côté la panne sablière est posée sur ce béton, c'est pour ca qu'il a du etre fait)








21 réponses

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1. IMPREVU sur muralière il y a 7 jours


Voilà au moins trois bonne raisons qui montrent que ce que vous souhaitez faire est une mauvaise idée.

Le perçage avec percussion dans de la brique ou du parpaing creux est problématique dans la mesure où, lorsque le foret débouche, il éclate une partie de la paroi et vous n'avez aucun moyen de vérifier l'ampleur du dégât.

Les tiges filetées, pour être utilisées dans le bois, doivent être gainées par un tube fer dont le diamètre intérieur est égal au diamètre extérieur de la tige filetée et cela sur l'épaisseur du bois.

Comment allez-vous déterminer les propriétés physiques et caractéristiques mécaniques de la pièce de bois que vous souhaitez utiliser comme corbeau ?

2. IMPREVU sur muralière il y a 7 jours

Oui, c'est vrai. Il me reste donc ces deux versions ci-dessous. (l'arase de la muralière doit être au niveau de la solive) 

Je ne vais pas creuser dans le béton pour poser mes corbeaux, surtout si celui-ci est armé et fait 30 cm de hauteur (parpaing + béton dessus). Si je pose les corbeaux en dessous, cela abaisserait la muralière beaucoup trop bas.






Il y a aussi cette version, mais le mur n'est pas droit à ce niveau (voir photo précédente). 

 

Même en mettant des tiges filetés dans le béton, avec le risque de tomber sur le ferraillage, je n'ai pas confiance dans le travail des maçons. Le béton est parfois 'granuleux' à cet endroit. (béton maigre ?)

 



Autre solution :

 

Utiliser des IPN aux extrémités et au milieu, scellés dans le mur d'un côté et posés de l'autre.

Le problème de cette solution est le poids des IPN, d'environ 150 kg minimum pour un IPN 200 (si vous avez un modèle à me proposer). Réalisant les travaux à 90 % seul, il est difficile de mettre en œuvre cette solution.




En conclusion, je pense que le système d'encoche (image 1) est le plus facile et sûr à mettre en place, même s'il ne respecte pas complètement les normes DTU.

 

Merci de vos conseils, mais je ne vois pas d'autres solutions. (Image 1 + 60/300) 

Enfin si vous en avez d'autres n'hésitez pas 

bonne soirée

Modérateur : Données commerciales supprimées
3. IMPREVU sur muralière il y a 6 jours

Aux mêmes questions les mêmes réponses :

Le croquis 2 est correcte à deux conditions : 1) Que les arases supérieures des solives et de la muralière soient au même niveau - 2) Que le bas des sabots ne dépassent pas le bas de la muralière.

4. IMPREVU sur muralière il y a 6 jours

D'accord, j'ai bien compris pour les muralières et je ferai au mieux avec ce qui est possible.


Merci beaucoup.


Ultime réflexion sur le projet : (pour abaisser a 200mm de hauteur car les poutres en I c'est bien mais ca fait 100mm de moins)

  • Deux muralières aux extrémités de 45x240 mm. fixés avec des corbeaux métalliques.
  • Solives en épicéa 50x200 mm avec entraxes de 417 mm et une portée de 3363 mm fixés avec sabots
  • Au milieu, une poutre contrecollée de 120x240 mm sur 5500 mm sceller dans le mur d'un côté et repose sur le mur porteur de l'autre.
  • Le tout renforcé par une poutre de même dimension, placée verticalement au milieu de la structure.

Le sol ou reposera cette poutre est constitué de poutrelles hourdis avec une petite chape.


Qu'en pensez-vous ? Merci.






 


5. IMPREVU sur muralière il y a 3 jours

CONCLUSION


Je tiens à remercier M. Boisphile pour ses conseils. Au départ, j'étais perdu, mais j'ai beaucoup appris et si mon expérience peut aider d'autres personnes, tant mieux !


Après plusieurs jours de prise de tête, voici la solution que je vais adopter, en responsabilité et en fonction des stocks disponibles chez les fournisseurs de bois :


Solivage pour plancher habitable

  • Charges : 120 kg/m² permanentes + 120 kg/m² temporaires (pas de cloison).
  • Type de bois : Contrecollé sapin ou sapin/épicéa.
  • Portée : 5400 mm.
  • Entraxe : 417 mm.
  • Section : 240x100 mm.
  • Entretoises : Aucune prévue.

Muralière

  • Matériau : LVL R de 45x300 (de chez CIBM), dimensions 45x300 mm posé sur corbeaux métalliques.    Les solives en 51x260 ou 300 sont introuvables, ou bien il faut les faire venir de Finlande, et aucun délai ne m'a été donné (j'ai essayé plusieurs fournisseurs)
  • Position : L’arase de la muralière doit être au même niveau que les solives. Toutefois, en raison de contraintes techniques (présence de béton armé en dessous), je vais réaliser des encoches pour les corbeaux et la recouper pour qu'elle soit à niveau (voir mes posts précédents pour plus de détails).

Corbeaux métalliques

  • Matériau : Tube carré en acier S235 (40x40x5 mm), avec une résistance à la traction de 360 MPa et une limite d’élasticité de 235 MPa (soit 2396 kg/cm²). Autant dire que j'ai de la marge avant que cela ne lâche.

Scellement des corbeaux

  • Méthode :
    • Les deux extrémités seront scellées à 30 cm du mur avec du ciment prompt pour ajuster le niveau.
    • Les autres corbeaux seront scellés tous les 75 cm avec un mélange de ciment fondu, fibre métallique et résine d’accrochage. J'ai testé cette méthode sur des fissures, et ça tient très bien, ca ne coule pas, ce ne tombe pas. Le matériau est facile à mettre en œuvre.

Fixation des solives

  • Sabots métalliques : SAE 440-100-2.
  • Fixations :
    • Clouage total avec pointes CNA 4x50 sur les solives.
    • Vis CSA 5x40 (total) sur la muralière (qui est en 45 mm). Un autre professionnel m’a confirmé que beaucoup optent pour cette solution avec des vis, car cela permet un démontage en cas de problème. Il existe aussi des vis SSH mais il faut une largueur de 50mm.


      • De plus (corrigez moi si je me trompe) 

        Les valeurs caractéristiques données pour un bois de classe C24 et une épaisseur d’acier de 2 mm pour des vis CSA 5x40 sont les suivantes :

        • Rax,k (résistance axiale) : 2,47 kN,
        • Rlat,k (résistance latérale) : 2,25 kN.

        Pour des pointes CNA 5x40, les valeurs sont :

        • Rax,k : 0,98 kN,
        • Rlat,k : 2,22 kN.

        Donc, effectivement, les vis CSA offrent une résistance axiale supérieure à celle des pointes CNA, mais leur résistance latérale est presque équivalente.

    Plancher

    • Matériau : OSB 3, dimensions 2500x675x22 mm.
    • Pose : En coupe de pierre, avec petites rives supportées et fixées sur les solives.
    • Assemblage : Avec mastic-colle et fixation par vis à filetage partiel 5x60 mm.

    Voila je posterais des photos, bon weekend 

    Pierre-L













    6. IMPREVU sur muralière il y a 2 jours

    ATTENTION :  Les valeurs caractéristiques ne sont pas des contraintes admissibles.

    7. IMPREVU sur muralière il y a 16 heures

    Il n'y a pas de contraintes admissibles sur leur site (simpson tie strong)  seulement des valeurs caractéristiques qui laisse penser que les vis csa 5x40 sont plus résistantes que les pointes cna 4x50. 

    8. IMPREVU sur muralière il y a 9 heures

    C'est normal, les contraintes admissibles se calculent à partir des valeurs caractéristiques, c'est la raison pour laquelle je mets toujours en garde les apprentis sorcier sur les hypothétiques calculs que l'on croit savoir faire, tout cela n'est pas si simple.

    Et vous le dite bien :<<valeurs caractéristiques qui laisse penser que les vis csa 5x40 sont plus résistantes que les pointes cna 4x50.>> Cela laisse penser !!!..................

    9. IMPREVU sur muralière il y a 7 heures

    - J'ai calculé La section transversale de la pointe.

    - Ensuite L'Eurocode 5 recommande généralement un coefficient partiel de sécurité

    γax\gamma_{ax} de 1,3 pour la force axiale des pointes.

    - Pour finir l'Eurocode 5 recommande également un coefficient de sécurité γlat\gamma_{lat} de 1,3 pour la force latérale.

    • Contrainte axiale admissible (σ_ax,adm) : 60,44 MPa
    • Contrainte latérale admissible (σ_lat,adm) : 137,02 MPa

    Ces résultats représentent les contraintes admissibles selon l'Eurocode 5 pour des pointes de 4x50 mm.


    idem pour les vis 5x40mm

    • Contrainte axiale admissible (σ_ax,adm) : 96,38 MPa
    • Contrainte latérale admissible (σ_lat,adm) : 87,82 MPa

    Ces résultats représentent les contraintes admissibles selon l'Eurocode 5 pour une vis de 5x40 mm.



    la vis de 5x40 mm est le meilleur choix en raison de sa plus grande résistance axiale. Elle peut supporter 96,38 MPa, soit bien plus que les 60,44 MPa de la pointe.


    Si votre application implique principalement des charges latérales (forces perpendiculaires à l'axe), la pointe de 4x50 mm est plus adaptée grâce à sa meilleure résistance latérale, avec 137,02 MPa contre 87,82 MPa pour la vis.


    DONC la pointe est plus solide pour supporter un solivage ! (vous aviez encore raison, mes calculs ont l'air juste ?) 






    10. IMPREVU sur muralière il y a 5 heures

    La conclusion est bonne mais le calcul pas tout à fait, la 4 x 50 est plutôt dans las 95 en cisaillement, mais bon ..............

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